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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 21:48

Après la prouesse des Fardc : Plaidoyer de l’analyste politique Tokwaulu pour les femmes violées à l’Est de la Rdc

Kinshasa, 09/11/2013 / Politique

Après la victoire militaire, pas de paix durable à l’Est de la République démocratique ...du Congo sans réhabilitation des femmes victimes des viols massifs et des enfants nés de ces viols pour créer le « vivre ensemble ».

La défaite militaire des rebelles du M23, énième rébellion instrumentalisée et soutenue par le Rwanda est effective, leur victoire dans la guerre psychologique par les viols massifs des femmes congolaises reste totale. Seule la réhabilitation des femmes victimes des viols massifs et des enfants nés de ces viols permettra le rétablissement dune paix durable en RDC en recréant le « vivre ensemble ».

Les viols massifs des femmes sont une arme de destruction massive a effets durables.

Ils participent à une stratégie de terreur pour la collaboration des terres.

Des hordes d’Attila, aux armées de Gengis Khan jusqu’aux serbes en Bosnie, les viols massifs constituent une stratégie de la terre brûlée pour une nouvelle colonisation. A l’approche des barbares les populations terrorisées fuient les villages sans combattre. Les barbares s’emparent alors des terres et y installent leurs populations.

Les viols massifs des femmes congolaises ont eu pour effet de faire fuir les populations des tribus autochtones, de priver l’agriculture de sa main d’oeuvre puisque ce sont les femmes qui cultivent. Sur les riches terres abandonnées, on y importe sa population pour l’installer aux côtés des populations tutsies congolaises.

On exploite alors le coltan ou on pratique l’élevage au lieu de cultiver les terres.

Les viols massifs des femmes sont une arme biologique implacable. On contamine les femmes des tribus congolaises autochtones avec le virus du sida.

On condamne ces femmes à une mort lente, infamante et solitaire. On rend les femmes, malades inaptes à l’agriculture donc à la refondation des communautés. De plus lorsque les femmes atteintes sont sous la coupe de pasteurs ou de guérisseurs qui par des prières ou des incantations sont sensés guérir du sida elles vont contaminer d’autres populations en dehors du cercle communautaire d’où elles ont été chassées.

Les viols massifs des femmes congolaises sont une méthode d’épuration ethnique. Elle vise à séparer les tribus autochtones congolaises des populations tutsies congolaises qui jusque là vivaient en paix.

Lorsque les troupes rebelles d’origine tutsie s’adonnent au viol des femmes autochtones congolaises en préservant les femmes tutsies congolaises, il se crée une séparation des populations par repli identitaire.

Cette stratégie de repli identitaire a été utilisée par Hitler pour séparer les populations aryennes des populations victimes juives. Les populations préservées se désolidarisent des populations victimes par instinct de survie ou par intérêts.

L’objectif poursuivi est de créer une impossibilité de vivre ensemble. Les aryens restent en ville et les juifs sont parqués dans des ghettos et envoyés dans les camps de concentration.

De même les populations tutsies congolaises restent dans les villages avec les populations tutsies rwandaises fraîchement installées. Quant aux populations autochtones congolaises, elles s’enfuient dans des camps de réfugiés dans leur propre pays.

Au fantasme hitlérien de création d’une grande Allemagne réunissant tous les peuples allemands d’Europe répond le fantasme de création d’un tutsiland eldorado réunissant les tutsies du RWANDA, de tous les pays limitrophes et ceux se trouvant dans les camps de réfugiés de la région.

Les effets les plus dévastateurs et les plus durables des viols massifs sont psychologiques et spirituels.


Par les viols massifs les Serbes ont engrossé systématiquement des femmes bosniaques pour leur faire porter les enfants de l’ethnie ennemie. C’est une guerre psychologique de « batardisation » de l’ethnie ennemie.

Dans l’Est de la RDC la plupart des tribus autochtones et les tutsie congolais pratiquent le mariage endogamique. En clair, ils ne se mélangent pas.

Par les viols massifs des femmes bantous congolaises, on « batardise » de force les tribus autochtones pendant que l’ethnie des rebelles reste pure.

Pour combler de difficultés d’assimilation, les enfants nés des viols portent le plus souvent les caractéristiques physiques des violeurs en milieu bantou. Ils sont les marques vivantes de l’infamie et de l’humiliation des familles et des tribus.

Les viols massifs des femmes congolaises s’attaquent à l’âme des peuples par la destruction de la croyance au pouvoir des ancêtres.

Les viols massifs des femmes signent l’incapacité des ancêtres à protéger. Le pouvoir des ancêtres réside souvent dans la nudité des femmes. C’est la « sorcellerie de la fente ».

La femme détient le pouvoir de sorcellerie parce qu’elle porte et met au monde les enfants : opération divine.

Une femme qui se met volontairement nue en public lance une malédiction sur sa victime ou sur la communauté.
Cette nudité forcée, violée, sodomisée, torturée, humiliée en public n’est-elle pas une malédiction pour les siens et pour toute la communauté ?

Celui qui regarde la fente par laquelle iil est venu au monde n’est-il pas maudit ? Où est Ie pouvoir des ancêtres dans ce corps de femme torturée et humiliée devant les siens par des soudards au faciès ennemi ? Qu’est ce qu’un guerrier Mai-Mai sans la protection des ancêtres ?


Les viols massifs des femmes congolaises sont une MALEDICTION.

Comment rétablir une paix durable dans cet environnement apocalyptique?

Par la réhabilitation des femmes victimes des viols et celle des enfants issus de ces viols.


Les femmes victimes des viols et les enfants issus de ces viols portent la marque de l’infamie. Ils sont les signes de la malédiction. II faut donc transformer la malédiction en bénédiction. Il faut réhabiliter ces victimes en leur redonnant une dignité au sein des communautés.

II faut réparer ce qui a été detruit.

1. Les femmes violées doivent être physiquement réparées. Dans son hôpital de Panzi, le Dr MUKWEGE répare inlassablement les vagins, utérus, vessies, intestins et anus détruits par les viols.

2. Les femmes violées doivent avoir accès au médicament anti-rétroviraux, car, elles ont été contaminées par le sida. Elles doivent avoir accès aux médicaments lies aux maladies récurrentes après viols résultants d’appareil génital, de voie urinaire et de voies digestives fragilisés et sujets à des maladies à répétition.

3. Les femmes violées doivent avoir accès au logement avec des latrines hygiéniques et de l’eau potable. Face à un appareil génital et des voies urinaires Fragilisées, les latrines indigènes ou l’absence de latrines provoquent des maladies. Boire fréquemment de l’eau potable permet d’uriner régulièrement et d’éviter les infections urinaires. Cela permet également d’avoir des selles fluides ménageant des intestins et un anus fragilise.

4. Les femmes violées doivent devenir propriétaires de leur logement, de leur lopin de terre, de leurs matériels agricoles. Elles doivent être maîtresse de leur commerce. Si elles ne récupèrent pas leurs maris dans leur lit pour cause de séropositivité, elles les récupéreront dans leur maison par intérêt et sécurité.

Ces femmes retrouveront leur fonction nourricière. C’est la magie de la solidarité africaine par l’argent.

5. Les petites filles, les petits garçons, les jeunes filles et les jeunes garçons victimes des viols en plus d’être réparés et avoir accès aux médicaments doivent être scolarisés.

Ils doivent avoir accès à l’apprentissage et à l’Université. Pour ce faire, ils doivent obtenir des bourses d’études.

6. Les enfants issus des viols doivent être financièrement pris en charge auprès de leur mère s’ils n’ont pas été abandonnés ou auprès d’orphelinat. Il faut aussi leur donner la possibilité d’être adopté en RDC, au RWANDA ou dans d’autres pays étrangers.

Ces enfants doivent être scolarisés, et faire des études grâce à des bourses d’étude. Il faut se souvenir qu’il suffit de quinze années d’abandon pour transformer un enfant en soldat de la haine.

7. De manière générale la femme congolaise dans toute la RDC est victime collatérale des viols massifs à l’EST. Les femmes qu’on appelait « maman » sous le régime de MOBUTU ne sont plus respectées. Les jeunes filles même scolarise, étudiantes se livrent à une prostitution assumée.

Comment être une femme respectée ou se respecter lorsque la femme congolaise n’est plus qu’un vagin béant territoire du conflit?

La réhabilitation de la femme congolaise passe par une mise en place systématique d’une politique d’empowerment de la femme congolaise comme en Afrique du Sud.

Le premier espace d’empowerment est l’espace politique, le plus visible.

Par qui ces actions de réhabilitation doivent être mis en oeuvre ? Par les premiers responsables de la situation, à savoir l’Etat Congolais et les Nations Unies par ses agences spécialisées

L’Etat congolais est responsable pour n’avoir pas su protéger son territoire et sa population depuis 1994.

La responsabilité des Nations Unies est engagée. A la suite de l’affreux génocide intervenu au RWANDA en 1994, la Communauté Internationale par le biais du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies a demandé au Zaïre de MOBUTU d’ouvrir ses frontières aux réfugiés RWANDAIS en fuite.

Le HCR a laissé entrer dans les camps de réfugiés les ex-Forces armées Rwandaises et les miliciens interhamwe génocidaires avec armes et bagages ouvrant ainsi la boite de pandore. Avant cette période, II n’y avait pas de viols massifs en RDC.

Depuis cette période le RWANDA du Président Paul KAGAME n’a eu de cesser d’instrumentaliser les rebellions en Rdc pour d’abord faire la chasse et exterminer les hutus génocidaires, puis pour tenter de créer à ses frontières une zone tampon de sécurité, ensuite l’appétit venant en mangeant pour exploiter le coltan du sang congolais et au final pour balkaniser la RDC en créant un territoire à population homogène pour décongestionner le RWANDA surpeuplé.

II faut ajouter à ce sombre tableau les violences des forces négatives rwandaises génocidaires qui n’ont aucun intérêt à rentrer au RWANDA en l’absence d’un dialogue interwandais ou une commission verité-réconciliation suivi d’un pardon comme les blancs et les noirs d’Afrique du Sud.

La RDC et les Nations Unies doivent se concerter pour créer un statut similaire à celui des réfugiés des Nations Unies pour organiser et financer les actions en faveur des femmes victimes des viols et des enfants nés de ces viols.

Il en est de même pour la politique d’empowerment de la femme congolaise avec le concours de la Banque Mondiale.

Le gouvernement congolais doit créer un statut de combattantes mutilées de guerre pour les femmes violées.

Ainsi, il n’y aura plus de honte à avoir été violée que d’avoir perdu un oeil, un bras ou une jambe au combat.

Nous voulons voir des femmes violées et le Docteur MUKWEGE décorés à titre symbolique.

Effaçons la honte pour vivre à nouveau ensemble.

Et la responsabilité du RWANDA et des rebelles ?

Le Phare
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PLAIDOIRIE DE L’ANALISTE POLITIQUE MADAME BERNADETTE TOKWAULU
Par Gabriel MASUDI BIN-OMARI
Madame Bernadette TOKWAULU, à qui j’ai déjà eu l’honneur de commenter son livre intitulé : « Joseph KABILA, UN PARI FOU », est une femme battante et ...émancipée parmi tant d’autres de nos compatriotes féminines. Il est en plus vrai et évident que la population féminine est majoritaire avec 52 % en République Démocratique du Congo, comme l’avait signalé lors de son discours du 23 octobre 2013, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange. Madame Tokwaulu fait la fierté de la femme congolaise par ses prises des positions intellectuelles et par son franc-parler. Cette analyste politique de notre ère, est une femme de conviction et de caractère avec une capacité de développer sans complaisance les sujets chauds du moment dans notre pays.
Si aujourd’hui, je me permets de me mettre dans sa peau, dans son imagination positive, c’est suite à sa plaidoirie et à sa défense en faveur des femmes violées et des enfants nés de cette infamie causée volontairement par nos assaillants Tutsis rwandais sous couvert du M23 et pour essayer d’occuper une partie de notre territoire, ce qui engendrerait la Balkanisation de la République Démocratique du Congo. Comme l’a décrite Bernadette Tokwaulu, l’histoire de notre pays avec le Rwanda n’est pas d’aujourd’hui.
Un petit aperçu historique
Notre pays avait accueilli sur son sol dans les années d’avant ou d’après les indépendances un certain nombre des réfugiés rwandais tutsis de morphologie nilotique suite à leurs querelles avec les hutus de morphologie bantous, des massacres qui se sont suivis comme dans leurs us et coutume, comme également dans leur culture d’avoir la machette facile pour s’entretuer et pourtant ils sont que deux tribus pour dire deux ethnies seulement au Rwanda. Les enfants de ces réfugiés Tutsis avaient eu les mêmes privilèges qu’un enfant congolais de suivre des études maternelles, secondaires et Universitaires et d’obtenir des bourses d’études au même titre que nous les enfants autochtones du Congo.
En 1994, après que le petit Hitler rwandais Paul Kagame ait assassiné lui-même le Président en exercice de l’ethnie Hutu, le regretté Juvénal Habiarimana, vient alors la chasse aux génocidaires rwandais hutus au Rwanda partout où ils seront partis. C’est alors que le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies demanda au Gouvernement du Zaïre du Maréchal Mobutu d’ouvrir ses frontières avec le Rwanda pour accueillir les réfugiés hutus rwandais, qui sont entrés sur notre territoire avec armes lourdes et minutions, sans que cette Organisation Internationale ne s’inquiète du danger que courait la population du Nord et du Sud-Kivu comme aussi la Province Orientale dont la capitale est Kisangani. L’histoire est tellement longue, je me limiterai ici pour entrer dans les préoccupations et les observations de notre Sœur Bernadette Tokwaulu.
1. L’analyse profonde de l’auteur se base sur les viols des femmes congolaises commis par les rebelles du M23, composé en majorité par les Tutsis rwandais envoyés par Paul Kagame pour déstabiliser la partie Est de la RDC pour pouvoir s’accaparer de cette partie riche en minerais souterrains tels que le coltan, l’or dont le Rwanda était devenu producteur, exportateur avec un Comptoir commercial reconnu mondialement et j’en passe. La désignation des parties intimes meurtries des femmes congolaises violées utilisés par l’auteur, sont très forts, sont très profonds, sont trop poignants et qui nous font penser aux calvaires, à l’humiliation de la femme congolaise et de l’homme congolais que nous sommes. C’était une humiliation généralisée pour tout congolais de partout où nous nous trouvions. J’utilise de l’imparfait car cela devient pour moi et pour la plus part de congolais que du passé. Plus jamais ça.
2. Les exemples imagés spirituellement et mentalement comme ceux des histoires des hordes d’Attila, des armées de Gengis Kahn jusqu’aux Serbes en Bosnie, sont les images semblables qu’à celles qu’avaient vécu la population féminine à l’Est de la République Démocratique du Congo, ressemblent aux supplices qu’elles ont subies durant l’occupation de cette partie entre les mains des rebelles du M23. Lorsque les parties intimes d’une femme sont profanées, souillées par l’homme, c’est une malédiction au niveau divin et se répercutera aux générations futures des hommes qui ont commis ces actes obscènes dans la chaire de la Femme. Lorsque Dieu créa l’homme à son image selon la légende du Jardin D’Eden, Dieu créa la femme qui sortie d’une côte de l’homme profondément endormi pour devenir sa compagne inséparable.
3. La description que fait l’auteur sur les viols massifs des femmes congolaises est poignante, indescriptible par la contamination du virus du sida par ceux qui se disaient être de congolais, ces rebelles tutsis rwandais du M23. Elle a décrit avec beaucoup de forces en désignant l’abomination des coupables qui ne méritent pas l’amnistie que leur parrain le Président Ougandais Yoweri Museveni veut imposer à la République Démocratique du Congo. Par cette comparaison des Allemands aryennes qu’Hitler de tristes mémoires avait appliqués contre les peuples Juifs. Cette comparaison nous fait comprendre, nous fait voir et surtout nous montrer l’ombre et la vraie image de Paul Kagame, le vrai commanditaire, le vrai tortionnaire des massacres et des viols massifs dans notre pays. En deux mots : Paul Kagame = Hitler.
Tout ce que dit l’auteur dans sa plaidoirie, il y a une concordance par rapport à la création d’une séparation des populations par repli identitaire après que les femmes autochtones congolaises soient maltraitées, et violées massivement par les Tutsis rwandais imprégnés des virus du sida en préservant et en protégeant les femmes Tutsies d’origine rwandaise qui doivent être épargnée volontairement des viols pour rester pures. C’est de là que se constitue le repli identitaire décrit par l’auteur.
4. La qualification par l’auteur, lorsqu’elle dit, je cite : « les effets les plus dévastateurs et les plus durables des viols massifs sont psychologiques et spirituels », fin de citation. Alors, en observant bien de loin madame Bernadette Tokwaulu, je peux dire, pour arriver à ce point là, il faut être disposé et avoir un esprit de discernement et pourquoi pas d’inspiration. Comme je l’ai toujours dit : L’imagination de penser et de transformer cette imagination en écriture, ne viennent qu’à celle ou qu’à celui qui est oint et inspiré d’une intelligence approfondie par rapport au sujet», fin de citation. Les rebelles du M23 Tutsis rwandais ont appliqué à la lettre les mêmes méthodes d’abominations sur les femmes congolaises comme les Serbes sur les femmes bosniaques dans le but de bâtardiser les enfants nés et les Allemands pendant l’occupation sur les femmes des pays conquis, l’histoire vous en donnera les détails.
Que devons nous retenir dans tout cela ?
La description profonde de la profondeur de l’énigme femme dont l’auteur désigne par les mots tels que : la sorcellerie de la Fente, que les ancêtres devraient protéger mais qui n’ont pas le pouvoir devant les prédateurs profanateurs de l’endroit intime et secret sentimental de l’être humain. Il est vrai que cet endroit que Bernadette désigne par la Fente, est lié à la Divinité et c’est une création de Dieu lui-même. Cette partie de l’être femme doit avoir un autre sens d’imagination sensuelle surtout le sens du respect, d’où l’homme dans le sens large du terme, est venu au monde et a découvert la vie. Il est aussi vrai que la nudité forcée, violée, sodomisée, torturée, humiliée en public devant son mari, ses enfants, ses frères, ses sœurs et tout le village réuni, j’avoue que c’est une malédiction pour ses siens et pour toute la communauté.
Nous devons retenir dans cette plaidoirie de cri d’alarme, de la sonnette d’alarme tirée par Madame Bernadette Tokwaulu en appelant à la réhabilitation et à la restructuration de la femme violée pour lui rendre et lui donner sa dignité et sa personnalité voire sa place dans notre société. Et quant à l’enfant né indésirable de cette union forcée par la violence sexuelle massive, l’auteur demande également leur protection par le Gouvernement pour qu’il puisse être prise en charge et être considéré comme tout enfant congolais vivant dans sa famille.
L’apport de l’auteur à travers ses propositions
Tout ce que l’auteur nous a présenté à travers sa plaidoirie, constitue un apport considérable après le succès de notre armée sur les rebelles du M23 à l’Est de notre pays. Elle a puisé son inspiration et son analyse à travers les faits de la guerre qui vient de se terminer et que le peuple congolais est sorti consoler et plein d’espoir pour un démarrage d’un Congo d’après la guerre d’agression par le Rwanda et l’Ouganda pour une émergence et pour la reconstruction de cette partie de la République.
Ses propositions sont significatives car elle a commencé par condamner les responsabilités partagées du Gouvernement congolais (zaïrois) depuis les années 1994 lorsque les génocidaires rwandais ont été accueillis sur notre sol sous la demande du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies. Elle condamne également le HCR, cette Institution des Nations Unies qui demanda le Zaïre de Mobutu d’ouvrir ses frontières sans tenir compte du danger que courait la population dans les jours, les mois et les années à venir. Les conséquences, ce sont les congolais qui l’ont subit loin des Institutions internationales.
Pour terminer, Madame Bernadette Tokwaulu demande au Gouvernement congolais la création du Statut de Combattantes Mutilées de Guerre pour les Femmes Violées, sans oublier sa demande au début de son document « LE VIVRE ENSEMBLE ». Pour ne pas s’arrêter là, elle exige la prise en charge par le Gouvernement congolais avec l’aide de Nations Unies des enfants nés de cette humiliation de la Nation congolaise pour poursuivre les études comme tout enfant congolais et pour leur intégration dans la vie active de la société congolaise. Son dernier souhait est celui de voir les femmes violées et le Docteur Denis MUKWENGE décorés à titre symbolique pour que le pays et le Monde les rendent hommage pour les encourager
Gabriel MASUDI BIN-OMARI
Echo de la Diaspora.Afficher la suite

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  • Gabriel Masudi Bin-Omari
  • Gabriel Masudi Bin-Omari. Créateur de l'Echo de la Diaspora. Syndicaliste de Formation, défendeur des droits de travailleurs. Etudes Universitaires non sanctionnées, rien ne m'empêche de m'afficher, de donner mon point de vue.
  • Gabriel Masudi Bin-Omari. Créateur de l'Echo de la Diaspora. Syndicaliste de Formation, défendeur des droits de travailleurs. Etudes Universitaires non sanctionnées, rien ne m'empêche de m'afficher, de donner mon point de vue.

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