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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 12:53

LE RÔLE DES FEMMES SELON LE SOUVERAIN PONTIFE FRANCOIS

Par Gabriel MASUDI BIN-OMARI

Juste après la rencontre de Pape François avec Madame Marie Olive Lembe Kabila au Vatican, voici phrase qu’il prononcé lors d’une interview au Sant Siège. Concernant le rôle des femmes, le Pape François a dit ceci, je cite : « Le génie féminin est nécessaire dans les lieux où se prennent des décisions importantes », fin de citation.

Si je me permets de citer cette assertion du Pape, c’est parce que j’en avais écrit un document en avril dernier, un article intitulé : La place de la femme dans la société congolaise, que vous allez découvrir ci bas et je vous demande de lire le contenu entièrement, vous comprendrez les inspirations de certaines personnes dans le souci et dans le but d’apporter et de contribuer, peu soient-elles, les idées novatrices dans notre société congolaise. La Diaspora pensante, existe.

En plus de cela, je m’en réjouis de voir parmi les thématiques des Concertations Nationales, le sujet de la place des femmes est bien pris en compte par les Concertateurs, mon sujet publié en avril dernier, a apporté ses fruits. Je sais que je ne suis pas lu par tout le monde, mon impression est logique, lorsque je vois certain de mes suggestions et de mes arguments sont pris en comptes.

La place de la femme congolaise dans notre société est en marche et a pris de l’ampleur pendant les deux vrais quinquennaux du Président de la République, Son Excellence Joseph Kabila Kabange. J’ai entendu même un Délégué parlé de pourcentage pour la participation massive de la femme congolaise dans les affaires du pays. Le chiffre a été même avancé de 30% au moins. Quelle belle coïncidence dans nos idées. Bonne lecture.

LA PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE CONGOLAISE(Rediffusion)

LE 8 MARS 2013 : LA JOURNEE MONDIALE DELA FEMME

Par Gabriel MASUDI BIN-OMARI

Résumé global de cette journée Mondiale dédiée à toute les Femmes du Monde par l’Organisation des Nations Unies, en sigle « ONU » a été célébrée durant tout le mois de mars 2013 en République Démocratique Congo et qui s’était suivie avec bien de manifestations tant culturelles que sociales.

En République Démocratique du Congo, cette journée internationale de la Femme a connu des nombreuses manifestations pendant cette période partant du 8 au 31 mars 2013. Nous avons suivi avec beaucoup d’attentions l’expression libre de la Femme congolaise dans tout le domaine qui s’était exprimée pour revendiquer son droit et reconnaître également son devoir en tant que porteuse dans son sein de la nature humaine avant son existence, c’est-à-dire, avant sa naissance.

Parmi plusieurs manifestations et cérémonies qui ont été organisées et qui ont eu lieu un peu partout sur toute l’étendue du territoire national, j’ai été frappé par les cérémonies de Mariage d’Etat Civil Collectif, qui ont clôturé le mois de mars 2013 pour la Femme congolaise, sous le Haut patronage de la Première Dame de la République, Marie Olive Lembe Kabila, avec le soutien de son mari, Joseph Kabila Kabange, Président de la République.

LE MARIAGE D’ETAT CIVIL COLLECTIF EN R.D.C. EMPÊCHE LES PAPAS D’ALLER VOIR AILLEURS

Le sujet que voici me vient d’une publicité qui me fait souvent rire, qui passe à la Radiotélévision Nationale Congolaise(RTNC). Je félicite en passant l’auteur de cette publicité, dont je me suis inspiré. Avant d’user de ses doigts sur le clavier ou de prendre son crayon ou stylo, les hommes qui écrivent soit un article, c’est comme toute personne telle que les artistes musiciens compositeurs, les poètes, les journalistes et tant d’autres, ils sont inspirés à de choses simples ou parfois compliquées qu’ils vivent, de choses qu’ils entendent, de choses qu’ils voient.

Que nous dit cette publicité ? Elle nous enseigne et nous conseille ceci, écoutez l’histoire : Il s’agit de deux femmes dans un Salon de coiffure à Kinshasa. L’une d’elle pose la question à l’autre pour savoir comment ça se passe chez elle à la maison. L’autre de répondre, je ne vois presque plus mon mari. Et l’autre Dame de conseiller à sa copine en disant : ma chère, tu ne sais pas ? Elle la conseille de bien préparer la nourriture en mettent de bons ingrédients tels que les cubes magiques avec plusieurs parfums, pour donner goût et saveur à la nourriture. Et à la fin, elle lui dit, qu’en faisant bien la cuisine, « ça empêche Papa d’aller manger dehors », fin de la pub.

Revenons à notre sujet que nous avons transformé en disant que : « Le mariage D’Etat civil collectif en République Démocratique du Congo, empêche les Papas d’aller voir ailleurs ». Que ce qui m’a poussé à commenter cette publicité simple mais qui a beaucoup d’enseignements et pleine de conseils concernant l’acte de mariage civil. C’est aussi une éducation au civisme pour notre population que la Première Dame Marie Olive Lembe Kabila a voulu lancer un message fort et qui a été accueilli par toutes les couches de la population congolaise.

Avant qu’on arrive à la matérialisation de cette opération, je crois et je pense que Maman Marie Olive Lembe Kabila s’était entourée d’une équipe d’hommes et de femmes pour réaliser ce projet d’une grande envergure et d’une grande importance pour la population kinoise en premier lieu et pour toute la population sur toute l’étendue de la République.

LA COMMUNE DE MASINA : Première cérémonie

Nous avons suivi depuis Paris les deux manifestations réalisées sous le Haut Patronage de la Première Dame qui s’était faite représenter par Son Excellence Madame Géneviève Inagosi Kasongo, Ministre de la famille, genre et enfant, pour assister à la première cérémonie qui avait eu lieu dans la Commune de Masina, dans la Circonscription de la Tshangu, en présence de l’Officier de l’Etat, l’Elue de cette commune, Madame la Bourgmestre.

La première cérémonie de cette campagne de Mariage d’Etat Civil Collectif Officiel pour tous les couples, avait regroupé plus de 150 à 200 couples, dans une grande Salle de la Commune (la Mairie) de Masina, couple non unis devant l’Officier de l’Etat, mais simplement mariés coutumièrement selon la tradition, depuis un certain nombre d’années. Parmi ces couples, il y avait des couples de plus de vingt, trente ans d’âge de vie commune sans aucune alliance au doigt.

Pendant cette cérémonie, nous avons vu pour la première fois, nos jeunes mariés s’embrassaient sur la bouche en public pour casser leurs pudeurs, leurs timidités devant les caméras et exprimaient leur amour. Avant la cérémonie proprement dite de mariage devant l’Officier de l’Etat, les officiels avaient procédé dans un premier temps à prononcer des mots des circonstances.

Madame la Ministre Géneviève Inagosi Kasongo, la Représentante de la Première Dame, avait parlé de l’importance du mariage civil qui donne droit aux femmes mariés et aux enfants qui seront nés leurs droits et devoirs devant la justice. Elle avait parlé de l’assurance qu’apporte l’union de mariage civil devant l’autorité de l’Etat, qui procure également la garantie et la légitimité en tout état de cause. La femme devient légitime et a droit aux biens et devient l’héritière connue en cas de la mort de son conjoint et vice versa.

Après cette exhortation de Madame la Ministre sur le mariage pour le couple homme et femme devant l’Etat civil dans chaque commune sur toute l’étendue de la République, fut le tour de la Magistrate de la Commune de Masina, l’Elue de son entité politique et administrative, Madame la Bourgmestre de sa tutelle. L’intervention de la Madame la Bourgmestre, qui avait commencé par lire et dire la loi sur le contrat de mariage, conclu entre deux personnes des sexes opposés, c’est-à-dire, entre un homme et une femme.

Pour pimenter son allocution, Madame la Bourgmestre avait même parlé des informations d’actualités qui circulent en Europe, celles de mariage pour tous, ce qui signifie, le mariage entre deux créatures du même sexe, homme avec homme et femme entre elle. La chose que l’Elue de Masina avait condamné avec force, pour dire : jamais ça en République Démocratique du Congo, car la loi ne passera pas pour légitimer ce genre de barbarie.

Après s’être illustrée par son éloquence, Madame la Bourgmestre avait passé à l’acte, celui de la célébration de mariage civil collectif pour les couples qui s’étaient portés volontaires et déterminés de rompre avec le célibat caché sous le parapluie du mariage coutumier et traditionnel, d’où l’adultère et l’infidélité taillaient bel et bien son chemin. Lors de passage de remise des alliances, ce qui m’avait beaucoup plu, c’était, lorsque l’officiante avait autorisé à chaque couple de dire dans la langue qui lui convient son engagement envers l’homme ou la femme de sa vie. L’image que j’ai vu de cette célébration, c’était l’image de la Tour de Babel, une légende biblique.

Plus de 300 tribus et ethnies que compose la République Démocratique du Congo, à part les quatre langues vernaculaires qui sont : le Lingala, le Swahili, le Kikongo et le Tshiluba, les couples mariés s’étaient exprimés avec joie dans tout dialecte de leur choix. L’ambiance était de taille et tout le monde était sorti satisfait, même nous les téléspectateurs de l’autre bout du Monde.

DEUXIEME CEREMONIE : La Commune de Kasa-Vubu

Pour ne pas me répéter, la même cérémonie s’était déroulée une semaine plus tard dans la Commune de Kasa-Vubu, en présence de Son Excellence Madame Géneviève Inagosi Kasongo, Ministre de famille, genre et enfant, sous toujours le Haut Patronage de la Première Dame empêchée. Cette fois-ci, la cérémonie s’était déroulée dans la ceinte de l’Eglise Kimbanguiste, lieu de culte, de prière pour les fidèles de cette obédience religieuse à Kinshasa, la Ville Province et Capitale de la République Démocratique du Congo.

Comme dans la Commune de Masina, c’est Madame la Bourgmestre de cette entité juridique et administrative qui avait procédé à la célébration de mariage d’Etat Civil Collectif. Après les discours des circonstances prononcés par les différentes personnalités, le Secrétaire général de l’Eglise Kimbanguiste, représentant de Son Eminence Simon Kimbangu Kiangana, avait prononcé un discours pour rendre hommage au Président de la République et à son épouse Madame Marie Olive Lembe Kabila, pour la réussite de cette cérémonie, la clôture inoubliable de ce mois de mars 2013.

Quant à l’officiante, Madame la Bourgmestre de la Commune de Kasa-Vubu, avant de passer à la célébration de mariage collectif proprement-dite, elle avait donné conseil aux nouveaux et aux jeunes mariés qui vivaient en couple sans avoir passé devant l’Officier de l’Etat civil, qu’ils doivent désormais se sentir marier avec comme document « Livret de famille » Pour faire rire, l’Elue de Kasa-Vubu avait commenté en disant que « le livret de famille n’est pas Buku ya lopango, qui signifie : livret parcellaire, qui sème souvent confusion de nos familles pour la succession et l’héritage ».

Comme dans la Commune de Masina, Madame la Bourgmestre avait autorisé aux couples de faire leurs déclarations d’intentions dans la langue, dialecte qui les conviennent et de leurs choix. Une fois de plus, c’était la Tour de Babel dont j’ai évoqué ci-haut. Après les échanges des Alliances entre les couples qui se sont unis, la cérémonie fut clôturée par une grande Messe en plein-air au sein de l’enceinte de l’Eglise Kimbanguiste dans la Commune de Kaas-Vubu.

Conclusion.

Quel est le renseignement de ma réaction à propos de ce mois de mars 2013 en République Démocratique du Congo ? Si vous lisez très profondément cette réaction, mon thème est basé sur le principe du mariage. A propos de ce sujet, j’ai une citation que j’ai écrit qui nous dit ceci : « Le mariage est un acte de confiance et de fidélité. Une chose est certaine, la contradiction est à la base de cette union car les deux époux ne sont pas toujours d’accord sur plusieurs points de vue », fin de citation.

Le mariage d’état civil collectif qui s’était déroulé sous les auspices de la Première Dame Marie Olive Lembe Kabila et sous la conduite de Son Excellence Madame Géneviève Inagosi Kasongo, la marraine de tous les couples des mariés de cette fin du temps fort de mois de la Femme congolaise, est une première dans les annales de notre histoire. Nous devons savoir que, tout ce qui se passe aujourd’hui, c’est l’histoire de demain pour la jeunesse et la génération future. Comme l’avaient dit nos aînés qui nous ont précédés : que l’histoire de notre pays sera écrite non plus à l’extérieur, mais par nous-mêmes fils et filles du Congo. Cette prophétie se concrétise de nos jours.

Le mariage coutumier ou traditionnel, est un moment fort également pour les deux familles qui marient leurs enfants. Mais le mariage civil conclu devant l’officier de l’Etat, entre dans le cadre obligatoire de reconnaissance et de l’engagement mutuel du couple pour une durée indéterminée. L’acte de mariage est une valeur qui lie l’homme et la femme, légitime les enfants qui seront nés de cette union devant l’autorité de l’Etat. C’était pour cette raison que les deux Bourgmestres femmes, avaient insisté pour que, tout enfant né, doit être présenté à l’Officier de l’Etat, c’est-à-dire, à la Commune de sa résidence. En Europe, ce sont les Assistantes sociales des hôpitaux qui déclarent les nouveaux nés de l’hôpital à la mairie avant sa sortie pour être enregistré.

A Kinshasa et un peu partout sur l’étendue du territoire national, la plupart de naissances ne sont pas déclarées ni connues par l’Etat civil et cause un sérieux problème majeur lorsqu’on fait le recensement de la population. Je me souviens à l’époque, à Kinshasa, les Agents recenseurs se basaient sur le nombre de personne dans la parcelle où l’on peut trouvait autant de monde qui n’habite pas régulièrement ou d’une façon définitive à cet endroit. D’où une grande difficulté et un grand souci pour donner une statistique probable sur la population congolaise. Je pense que la donne va changer avec la nouvelle technologie et la mise en place de nouveaux outils.

Pour terminer et pour rappel sur notre sujet inspiré par cette publicité à la Radiotélévision Nationale Congolaise qui dit ceci : « La bonne cuisine empêche Papa d’aller manger dehors » que j’ai transformé en disant ceci : « Le mariage d’Etat civil collectif ou d’un couple, empêche Papa d’aller voir ailleurs ». Moralité : le mariage est un signe d’amour, de confiance et un pacte de fidélité. La visibilité de la Femme congolaise actuelle dans nos institutions est palpable, car on la trouve, on la voit partout dans la vie active. La 3ème République entre dans le cadre de la mondialisation et du respect pour la femme qui a les mêmes qualités, les mêmes valeurs intellectuelles comme son homologue ou son collègue homme au masculin.

Gabriel MASUDI BIN-OMARI

Echo de la Diaspora Paris France.

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  • Gabriel Masudi Bin-Omari
  • Gabriel Masudi Bin-Omari. Créateur de l'Echo de la Diaspora. Syndicaliste de Formation, défendeur des droits de travailleurs. Etudes Universitaires non sanctionnées, rien ne m'empêche de m'afficher, de donner mon point de vue.
  • Gabriel Masudi Bin-Omari. Créateur de l'Echo de la Diaspora. Syndicaliste de Formation, défendeur des droits de travailleurs. Etudes Universitaires non sanctionnées, rien ne m'empêche de m'afficher, de donner mon point de vue.

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