BRAZZAVILLE — La République démocratique du Congo (RDC) a décidé vendredi de rappeler son ambassadrice en République du Congo, selon un communiqué
parvenu à Xinhua.
« La République démocratique du Congo a décidé de rappeler, avec effet immédiat, son ambassadeur accrédité à Brazzaville. La diplomate (madame Esther Kirongozi) rejoindra
Kinshasa ce week-end », précise le communiqué daté du 25 mars de Kinshasa et signé par le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Alexis Thambwe- Mwamba.
Le communique ne fournit aucune raison sur les raisons de ce rappel. Toutefois, des éléments impliqués dans le récent coup d’Etat manqué à Kinshasa, seraient partis de
Brazzaville. L’ancien général Faustin Munéné, lui-aussi, soupçonné de vouloir déstabiliser le régime de Kinshasa, a été arrêté à Pointe-Noire, dans le sud du Congo. (Xinhua).
Brouille entre Kinshasa et Brazzaville (Le Poteniel)
Un épais nuage vient de plomber le ciel des relations entre Kinshasa et Brazzaville. Le gouvernement de la RDC vient de
franchir le Rubicon en rappelant «avec effet immédiat» son ambassadeur accrédité à Brazzaville. Une escalade verbale est déjà perceptible à travers des déclarations de nature à
mettre le feu aux poudres. Jusqu’à quand va durer cette brouille pour deux peuples condamnés à vivre côte à côte ?
Entre Kinshasa et Brazzaville, la tension est montée d’un cran !
L’ambassadeur de la RDC en poste à Brazzaville a été rappelé par le ministre Thambwe Muamba des Affaires étrangères. « Avec effet immédiat ». C’est que Mme Esther Kirongozi devait
quitter Brazzaville hier vendredi pour Kinshasa.
Les motifs ayant conduit à cette décision, à effet immédiat, n’ont pas été révélés par le ministre Alexis Thambwe.
Toutefois, des sources laissent entendre tout serait parti de derniers événements au cours desquels des hommes en armes avaient tenté d’attenter à la vie du président Joseph
Kabila. Ces assaillants, dont quelques dizaines sont déjà entre les mains de la justice, avaient attaqué l’une des résidences du chef de l’Etat et d’autres cibles
stratégiques.
A chaud, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende avait laissé entendre que «les assaillants seraient venus aussi du fleuve». Ce qui a eu pour effet de remettre à
la surface d’autres dossiers en souffrance entre les deux capitales. (Le Potentiel)
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Je vais commencer mon commentaire et ma réaction sur la situation de la crise diplomatique entre mon pays la République Démocratique du Congo et la République du Congo Brazzaville. Nos deux peuples doivent être concernés et tristes de cette situation.
Congolais de la rive gauche du Fleuve Congo, je me réfère ici dans un premier temps de la réunion mixte de sécurité et défense qui avait eu lieu à Kinshasa après l’agression des assaillants venus de l’autre rive de la Résidence du Présidengt de la République.
Mon commentaire va se baser sur les déclarations des autorités congolaises de Brazzaville après cette volonté que je qualifie de diabolique pour destabiliser le régime en place. La première déclaration vient du ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou qui affirme en disant ceci: » que son pays continuera à oeuvrer pour la coexistence pacifique entre les deux pays et qu’il ne servira jamais de base arrière à la destabilisation des pays voisins ». Fin de citation et j’en prends acte.
Quant au Président de la République Denis Sassou Nguessou, interviewé par Jeune Afrique avait rassuré ce qui suit: » Le Congo ne servira jamais de base arrière aux ennemis de RDC », fin de citation. Une troisième homme de haut niveau, Zacharie Bowao, ministre près de la Présidence en charge de la Défense nationale de la République du Congo-Brazzaville avait fait la même déclaration .
Je crois en tirant la conclusion des engagements de ces trois presonalités de la République du Congo, les autorités de la République Démocratique du Congo devraient dormir tranquille, car la tenue de la parole de ces hauts responsables devrait être une assurance et continuer notre politique de bon voisinnage.
J’ai été ffrappé par la réaction du colonel Pierre Mongo, Directeur des renseignements extérieurs du Congo Brazzaville qui a accuse les autorités de la République Démocratique du Congo jusqu’au haut niveau de ne pas prendre au sérieux les appels du Congo pour finir avec les ex-soldats de Jean-Pierre Bemba et autres balados et kulunas qui peuplent les navires abandonés et autres cachettes qui favorisent l’insécurité.
Un amalgame ou soit une confusion que j’ai rélevé dans ses déclarations lorsqu’il veut comparer la situation de Nkunda au Rwanda et celle recente de l’agression de la Résidence du Président de la République à Kinshasa ? Quel rapport me suis-je interrogé. Si je me souviens avant même que je le lise dans le Pontentiel, un pacte de non-agression avait été signé le 29 décembre 1998 dès l’arrivée de la IIIème République au pouvoir.
Je m'alligne ici à la conclusion et au conseil du journal le Potentiel de Kinshasa qui écrit, je cite: " Les deux pays sont appelés à cohabiter pour l’éternité. Aucun effort ne devra ainsi être ménagé afin d’assurer la confiance mutuelle, je dirais même plus, fraternelle, entre les deux peuples. les rapports de confiance doivent s’installer entre les deux Capitales les plus rapprochées du Monde, dans le but de consolider davantage les liens existants entre l:es deux peuples » fin de citation.
Que les autorités congolais du Congo-Brazzaville, acceptent les demandes d’extraditions des fouteurs de troubles entre les deux pays.La protection du Général dissident MUNENE et du féticheur Adjani de Enyele plus les ex-faz et Bembiste, continueront à noircir nos relations. Mon souhait est d’apprendre que nos relations sont redevenues normales et que l’Ambassadrice Madame Esther Kirongozi rejoigne son Poste à Brazzaville.
Gabriel MASUDI BIN-OMARI
Paris.